Milan P1 – Josemaría et Sánchez retrouvent le sommet face à González et Fernández
- Mohamed Hamza Badr
- 12 oct.
- 2 min de lecture
Après plusieurs mois sans titre, Paula Josemaría et Ariana Sánchez ont remis les pendules à l’heure à Milan. Les n°2 mondiales ont dominé Bea González et Claudia Fernández en finale, s’imposant avec autorité sur le score de 6/2 6/4. Une victoire claire qui met fin à une période de disette et relance la paire espagnole dans la course au trône mondial.
Une finale maîtrisée
Dès les premiers jeux, Josemaría et Sánchez imposent une intensité que leurs adversaires peinent à suivre. Paula, solide dans sa diagonale gauche, asphyxie Claudia Fernández, tandis qu’Ari régale par sa défense et ses contres fulgurants. En face, Bea tente d’accélérer pour inverser la tendance, mais ses prises de risques se soldent trop souvent par des fautes. Résultat : un premier set bouclé 6/2 avec un sentiment de contrôle total.
Le deuxième acte offre plus d’équilibre. González essaie de prendre davantage le jeu à son compte, mais l’organisation des n°2 mondiales reste impeccable. Breakées à 3/2, Bea et Claudia réussissent à revenir à 5/4, mais s’écroulent dans le jeu suivant, offrant le titre à Josemaría et Sánchez.

Le retour des reines
Avec ce succès, Paula et Ari signent leur 5ᵉ titre de la saison et mettent un terme à une série de sept tournois sans trophée. Comme à Buenos Aires plus tôt dans l’année, elles confirment leur supériorité face à González et Fernández, qu’elles dominent désormais dans l’historique de leurs confrontations.
Au-delà du résultat, c’est surtout l’attitude retrouvée qui impressionne : une complicité évidente, une énergie communicative et une confiance qui semble revenue. Paula, impériale à gauche, et Ari, brillante en défense, affichent à nouveau le visage de la paire qui a marqué le padel féminin ces dernières années.
Une fin de saison relancée
Déjà qualifiées pour les Tour Finals de Barcelone, les Espagnoles frappent un grand coup avant la dernière ligne droite. Mathématiquement, elles peuvent encore viser la place de n°1 mondiale, et cette victoire à Milan leur redonne l’élan nécessaire pour rêver plus grand.
De leur côté, Bea González et Claudia Fernández, finalistes pour la septième fois cette saison, devront trouver plus de constance et de solutions tactiques si elles veulent franchir un cap face aux meilleures.




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